vendredi 29 janvier 2010

I/2.Le rôle de la photographie

La photographie, inventée par Niepce en 1816, puis perfectionnée par Daguerre et Talbot, est une technique permettant de fixer l’image des objets sur une surface rendue sensible à la lumière par des procédés chimiques. C’est aussi un art.

Une photographie est faite par réaction chimique, c'est-à-dire, le papier photographique contient des cristaux d’halogénures qui sont sensibles à la lumière. Lorsque la lumière agit sur ces cristaux, elle provoque la formation d’argent métallique, dispersés à la surface du papier. Alors on développe avec un révélateur photographique composé de différents développeurs, ce qui permet d’augmenter les proportions pour les rendre visibles à l’œil nu. Ensuite on les fixe à l’aide d’un fixateur puis la photographie est rincée pour enlever le surplus de fixateur.
C’est la photographie qui va faire du cinéma un art particulier, autonome et industriel. Au commencement les photographies avaient besoin de plusieurs heures de pose et de développement et interdisaient tout mouvement.
Étienne-Jules Marey est l'un des premiers à percer les mystères de la locomotion animale et humaine. Durant les années 1878-1882, il met au point son « fusil photographique » qui permet de réaliser des prises de vue en rafale (douze épreuves en une seconde) dans le but de saisir et d'analyser le mouvement (chronophotographie).


Muybridge Eadweard (1830-1904), photographe américain d’origine britannique. Connu dans un premier temps pour ses paysages, Muybridge s'attacha ensuite à l'étude du mouvement, à commencer par celui du cheval. Les photographies sont prises sur une distance couverte par une multitude d'appareils côte à côte, déclenchés par le mouvement de l'animal lui-même ; à chaque pas, un cliché est effectué, la multiplication, puis la juxtaposition des images reconstituant le déplacement.


Le cinéma est composé de photographies, plus ou moins nombreuses par seconde pour définir un mouvement plus ou moins rapide. Au début de la cinématographie, la vitesse était de 16 images ou photographies par seconde. L’image par seconde est une unité de mesure . Ce qui signifie qu’il y avait 960 images (60x16) qui défilaient en une minute. C’est la succession rapide de ces images, différant en moyenne peu les unes des autres, qui, par illusion, fournit une image animée au spectateur, reproduisant notamment les mouvements et trajectoires de la vie réelle. La persistance rétinienne, l’effet phi et les techniques de projection permettent à l’être humain de voir cette série d’images discrètes en un continuum visuel.
De plus en une minute il y avait 12 mètres de pellicule, donc pour un court-métrage de 30 minutes il fallait 360 mètres de pellicules : ce qui est énorme. C’est pour cela que c’étaient des court-métrages. Les films de 35 millimètres étaient plus souvent utilisés que les 16 et 75 millimètres.
L’obligation de prendre un grand nombre de photos en une seconde, pour reconstituer le mouvement, impose un déplacement très rapide de la pellicule dans l’appareil; c’est cette contrainte qui rend l’appareil très complexe.


Définition
Continuum : ensemble d'éléments tels que l'on peut passer de l'un à l'autre de façon continue.

La persistance rétinienne et l’effet phi
La persistance rétinienne est la capacité ou défaut de l'œil à conserver une image vue superposée aux images que l'on est en train de voir. Elle est plus forte et plus longue si l'image observée est lumineuse. Ceci est dû en partie au temps de traitement biochimique du signal optique.
L’effet phi est la sensation visuelle de mouvement provoquée par l'apparition d'images perçues successives, susceptibles d'être raccordées par un déplacement ou une transformation.
Le phénomène de la persistance rétinienne nous permet de garder en mémoire une impression visuelle de quelques centaines de millisecondes mais pas de nous donner l’illusion de mouvement. C’est l’effet phi. Il se manifeste dès que deux images légèrement décalées sont présentées rapidement l’une à la suite de l’autre. Notre cerveau y voit alors automatiquement un mouvement.
Il existe une façon très simple de créer des petits films d’animation et de constater le fonctionnement de l’effet phi : les « flipbooks », il s’agit simplement de petits livres où chaque page contient un seul dessin légèrement différent du précédent. En feuilletant rapidement les pages, notre œil voit un bref instant chaque image et interprète leurs modifications successives comme du mouvement.

Sites utilisés:
.http://fr.wikipedia.org/wiki/Cin%C3%A9ma
.http://dmentrard.free.fr/GEOGEBRA/Maths/outils/Praxinoscope_NOIR.html
.http://dmentrard.free.fr/GEOGEBRA/Maths/outils/Prexo.html
.http://dmentrard.free.fr/GEOGEBRA/Maths/outils/Praxinoscope.html
.http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_02/i_02_s/i_02_s_vis/i_02_s_vis.html
.http://fr.wikipedia.org/wiki/Images_par_seconde

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