mardi 19 janvier 2010

I/ 3. Ses mutations techniques

[...]Le cinéma est né le 28 décembre 1895, à Paris, lors de la première présentation publique du cinématographe Lumière. La programmation de cette soirée était composée de quelques courts métrages muets, tournés par les frères Lumière eux-mêmes, dont L'Arrivée d'un train en gare, Sortie d'usine, Repas de bébé. Pourtant, dès ce début, le cinéma ne fut pas muet au sens strict, il y a souvent eu un accompagnement musical. Il n'y avait pas de sons synchronisés avec les images, c'est vrai. Cependant, un bonimenteur était présent pour narrer ou expliquer les images qui défilaient. Celui ci va rapidement être remplacé par le bruiteur. La mélodie ponctuée par le pianiste accompagnait certes le film mais donnait aussi la cadence de la projection.
Dès 1889, W.K.L Dickson développe un système pour synchroniser le son d'un phonographe (lecteur de disques en vinyle) d'Edison avec le kinétoscope (boîte à visionnement de films), c'est le kinétophonographe. Et c'est pourtant qu'en 1927 que le cinéma va devenir parlant avec la compagnie Warner Brothers qui utilise pour la première fois des séquences de vitaphones dans un long métrage: The Jazz Singer. A la musique et les sons s'ajoute le dialogue d'Al Jolson incluant la fameuse phrase «You ain't heard nothin' yet!».
La transition du cinéma muet au cinéma sonore est un événement bien documenté dans les annales de l'histoire du cinéma et plusieurs films permettent d'en étudier l'évolution. Singin' In The Rain (Kelly, Donen, 1952), par exemple, est une comédie musicale qui raconte justement l'histoire du passage du cinéma muet au cinéma sonore.On peut également citer Chaplin comme l'exemple parfait de l'acteur opposé au cinéma sonore. [..]

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